La collection a une base culturelle solide: littérature, peinture et ballet. De la peinture, nous avons soutiré une gamme diffuse, fumée, avec une transition soyeuse. Du ballet, des robes tout en légèreté avec des mouvements de strates semi-transparentes. De la littérature, une intelligente rêverie et une clarté des images. L’amour pour la Russie et l’amour pour la France sont réunis: notre héroïne est élevée avec les classiques russes et les romans français simultanément. Elle adore la peinture impressionniste et les « Saisons russes » de Diaghilev. La collection est devenue une sorte de dédicace à ces liens historiques et esthétiques entre la Russie et la France avec une déclinaison de couleurs variant du gris perle au rose poudré.






































Teintes nuageuses réminiscences d’ailes brodées – tout ceci inspiré par la mystérieuse et fascinante image de la Princesse Cygne de Mikhail Vrubel. L’image de l’oiseau a toujours été un point de repère pour Yanina Couture, et puisque cette collection est largement dédiée au ballet, l’oiseau est bien évidemment un Cygne. C’est la fragile princesse, « le cygne expirant », Anna Pavlova ou Maya Plisetskaya, silhouette pastel croquée par Serov pour le ballet « Les Sylphides ».
Lors du défilé un cygne exulte… La belle Déborah Hung une amie de la marque et femme du milliardaire Stéphane Hung, va apparaître dans une robe de plumes blanches avec un rubis écarlate à la place du cœur.
L’histoire racontée à travers cette collection est finalement très personnelle. Elle est, d’une certaine manière, autobiographique: l’amour pour le ballet, la fascination pour l’art russe et les Impressionnistes français, et la rêverie romantique…Par ailleurs, ce sont des choses très reconnaissables, compréhensibles et aimées par nombre de personnes. Je pense que ce langage est clair pour chacun d’entre nous.
Il ne s’agit pas de beauté pure, mais de retenue, d’intelligence, de grâce aristocratique et de rêverie.
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