Snobisme d’hiver ou échappée belle chacun savoure cette escapade monégasque au grès des envies. Alors que le froid souffle au nord, le sud offre ses plus belles lueurs et le Métropole Monte-Carlo nous ouvre ses portes.
Il est un petit bout de terre à flanc de falaise, un rocher qui attire les convoitises et les élégants du monde entier. Une nouvelle année commence et une nouvelle page s’écrit. Pour ces festivités, les oligarques russes et les happy fews internationaux sont venus apprécier le cadre princier pour fêter la nouvelle année au Métropole Monte-Carlo.
Arrivée sur le Rocher
Depuis l’aéroport de Nice chacun choisi son moyen de locomotion.
Traditionnellement en chauffeur privé pour certains quand d’autres préfèrent s’envoyer en l’air au-dessus des nuages. En 7 minutes chrono, le transfert s’effectue à bord d’une flottille d’hélicoptères dernière génération. Un moyen rapide et chic que la compagnie Monacair fondée par Stefano Casiraghi offre aux épicuriens pressés…
L’authenticité du lieu
Pour l’heure, débarqués sur la terre ferme, c’est dans un palace au charme olympien que nous avons choisi de poser nos valises. Lové au cœur du carré d’or de la Principauté, à quelques encablures de la place du Casino et des boutiques de luxe, un écrin à l’orée d’un jardin merveilleux irradie.
Nul outrage, ne vient bousculer cet aparté en dehors du temps qui, depuis l’allée d’honneur, nous embarque dans un ailleurs entre euphorie et prospérité de la Belle Époque. Cette bâtisse néoclassique au charme séculaire n’a pourtant rien à envier aux nouvelles constructions de verre qui fleurissent non loin de là.
Depuis sa création, l’hôtel 5 étoiles attire à lui seul l’élite international et les grands noms de ce monde qui en font l’un des lieux de villégiature les plus appréciés de la Côte-d’Azur.
La fabuleuse histoire
Dans les années 80, un promoteur immobilier libanais tombe amoureux de cet hôtel au charme si particulier qu’il rachète en lui redonnant ses lettres de noblesses à travers une première restauration. Une seconde suivra dans les années 2000 pour voir éclore l’Hôtel Métropole Monte-Carlo. Si la demeure aux réminiscences transalpines est aussi convoitée, c’est sans nul doute car elle peut se targuer de n’appartenir à aucun groupe. Une denrée rare de nos jours qui séduit les personnalités les plus riches de la planète, les stars de passage, ou les touristes avides de nouvelles expériences.
L’expérience
C’est donc avec une jouissance non dissimulée que l’on s’enivre de l’histoire et de l’authenticité du lieu. Dès le seuil, l’influence ouatée du lobby donne le ton. Le comble du luxe est synonyme de discrétion quand le comble de l’élégance l’est de la distinction. Les heures s’y égrènent tranquillement loin du tumulte autour d’un tea-time ou d’exquises créations chocolatées, pour un apéritif, une pause-déjeuner ou un dîner intimiste. C’est ici que pulse le cœur de l’hôtel, au détour de l’imaginaire de Jacques Garcia, magicien des atmosphères. Sièges au cachet suranné, nobles boiseries, tapisseries et objets d’art font la part belle aux piliers antiques qui trônent fièrement au milieu des conversations.
L’espace d’un instant on quitte le centre névralgique du palace pour prendre possession de la chambre. On avance dans ses couloirs à pas feutrés et l’on découvre au cinquième étage une junior suite faisant partie du panel des 126 chambres et 64 suites.
Ici, le chic règne et estampille l’espace donnant sur un salon indépendant, un balcon subodoré d’une architecture un brin renaissance et une salle de bain habillée de marbre de carrare. Un luxe qui se propage jusqu’à atteindre les sommets de la Suite Carré d’or coiffant de ses 240 m2 le diadème du royal hôtel. L’émotion est à son comble quand soudain la terrasse laisse entrevoir l’une des vues les plus majestueuses de la Principauté. Un tour à 180° où dans cette région interstellaire on pourrait entendre l’espace d’un instant la musique des sphères…
D’autres mélodies se jouent dans ce balai de l’élégance. Des univers fascinants qui transportent les plus fins palais à la découverte des mets du chef Joël Robuchon. Avec le restaurant auréolé de deux étoiles au Michelin, ouvert sur la Méditerranée, le spectacle est autant dans la salle que dans l’assiette, aussi beau que bon ! Sous houlette de Christophe Cussac, Chef Exécutif des Cuisines, les créations culinaires s’accompagnent des meilleurs crus proposés par le chef sommelier Frédéric Woelffle. Les papilles s’émoustillent dès le petit-déjeuner et succombent un peu plus tard à une langoustine en papillote croustillante au basilic ou une caille farcie de foie gras et caramélisée avec une pomme purée à la truffe. D’autres préféreront des contrées plus lointaines aux confins du soleil levant. Jouxtant l’entrée de l’hôtel, Yoshi est sans conteste la plus belle surprise signée Joël Robuchon.
Un nouveau challenge confié à l’un de ses fidèles complices, le chef japonais Takéo Yamazaki qui esquisse une cuisine ouverte et un bar à sushi entre modernité et tradition.
Le must reste sans nul doute de basculer à bord d’une nouvelle « Odyssey ». Une bulle haute couture habillée par le kaiser Karl Lagerfeld qui laisse une empreinte aux inspirations grec. Autour du bassin inondé des eaux azuréennes, la troisième table du chef Robuchon compose des plats légers et savoureux.
Et puisque « la beauté est la seule élégance qui ne fane jamais », le Métropole Monte-Carlo a décidé de succomber aux protocoles de la Maison Givenchy qui prendra ses quartiers dans le palace au mois de Mars. Une halte d’exception qui grâce à sa salle de relaxation, un studio Pédi Mani CureStudio, by Bastien Gonzalez, un hammam/sauna, promets des instants démesurément paisibles.
L’espace d’un séjour, le temps d’un verre ou d’un passage furtif, la magie opère. En ces murs, les rêves le plus inaccessibles peuvent devenir réalité…
Tél : +377 93 15 13 70
Recent comments